Corps et âmes, le musée de Montmartre révèle l'œuvre de Dorignac

Corps et âmes, le musée de Montmartre révèle l’œuvre de Dorignac

Le musée de Montmartre consacre une importante exposition à Georges Dorignac (1879-1925). Son œuvre singulière et captivante révèle un artiste libre qui, en perpétuelle recherche, a emprunté une voie indépendante et personnelle, explorant les techniques, les sujets, les inspirations…

Dans la lignée de l’exposition consacrée à Dorignac à la Piscine de Roubaix puis au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, le musée de Montmartre poursuit cette volonté de restituer à l’artiste sa juste place dans l’histoire de l’art moderne.

GEORGES DORIGNAC (1879-1925) Portrait de Suzanne, 1906
Huile sur toile
55,5 x 48 cm
Collection Meunier du Houssoy © Stéphane Pons

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« Dorignac sculpte ses dessins »

Auguste Rodin

GEORGES DORIGNAC (1879-1925)
Portrait de femme au chignon (L’Amie), vers 1913
Pierre noire et lavis de noir sur papier
55,8 x 44 cm
Paris, Galerie de Bayser
© Galerie Malaquais, Paris, photographe: Laurent Lecat

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L’exposition, organisée par le Musée de Montmartre, réunit 85 œuvres (peintures, aquarelles, sanguines, fusains), réalisées entre 1901 et 1924, dont près de la moitié sont inédites. Le corpus rassemblé provient en partie de mains privées et de galeries – dont un magnifique fonds de la galerie Malaquais – mais également des collections publiques (Centre Pompidou, Musées des beaux-arts de Reims, de Grenoble et de Bordeaux).

Cette exposition-hommage décline le cheminement artistique de Georges Dorignac en trois sections:

Elle commence par les oeuvres intimes dans « Peintre et père, influences impressionistes » où l’on admire la justesse du trait et la tendresse des représentations de ses filles.
Puis, s’opère une rupture esthétique dans la section intitulée « Le Maître des figures noires« , où le peintre renonce à la couleur pour se consacrer à l’austérité voulue du noir.
Dans un ordre chronologique, « Décorations et art sacré: vivre du trésor de ses rêves » dévoile les projets de décoration menés par l’artiste de 1913 à 1920.

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» … ma pauvreté m’attache à mon taudis et m’oblige à vivre du trésor de mes rêves » «

Georges Dorignac (24 février 1918)

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